Pourquoi embarquer un capteur météo à bord de Sails of Change?

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Le maxi-trimaran Sails of Change est équipé d’un capteur océanographique pour mesurer des variables telles que la température de l’eau à la surface, sa salinité, le CO2, et la chlorophylle. L’ajout d’un échantillonneur de microplastiques complète la « mission scientifique ».

L’océan mondial recouvre plus de 70% de notre planète bleue et joue un rôle primordial dans le bon fonctionnement de la machine climatique. En effet, cet océan absorbe une grande partie de la chaleur des activités humaines et grâce au phytoplancton il produit plus de la moitié de l’oxygène qu’on respire. Mais la science manque encore terriblement de connaissances « in situ » et à grande échelle sur les océans pour comprendre son influence sur le climat et les écosystèmes terrestres.

Dans le monde il y a environ 2500 navires qui font des relevés météo, dont 500 de manière automatique. Ce sont souvent des flottes « institutionnelles » et des programmes de recherche lourds et couteux. C’est là que la science participative peut apporter une solution, en embarquant à bord du plus grand nombre de bateaux – de pêche, de plaisance, de course au large - ce type de petit capteur météo qui relève et envoie des informations aux scientifiques à terre.

Mais pourquoi y ajouter un capteur météo alors que le système initialement embarqué nous donne déjà la plupart de ces informations-là ?

Ce capteur relié à la plateforme Oceano Vox est un petit boitier, qui va enregistrer différentes variables comme :

  • Température de l’air
  • Pression atmosphérique
  • Taux d’humidité dans l’air

 

L’objectif de ce second capteur qui vient compléter les données de l’ordinateur de bord de Sails of Change est de « profiter » de trois flux de données différents, de comparer ces données in-situ avec les modèles de prévisions. Cela va permettre aux scientifiques et aux équipes de développement de fiabiliser ces nouveaux outils avant de lancer une production grand public à grande échelle.

Avoir des données in situ via ce capteur, c’est donc contribuer à une meilleure connaissance des océans et du climat à travers la science participative.